Quand, pourquoi, comment consulter un psychologue ?

Souvent on associe le fait de voir un psy (psychologue-psychothérapeute-psychiatre) avec le fait d’être fou voire que notre entourage pensera, s’il devait être amené à l’apprendre, que nous le sommes et un sentiment de honte nous envahit. Or, il s’agit là d’une croyance infondée. On va voir un psy parce qu’à un moment de notre vie, ce que l’on faisait pour que les choses aillent, pour arriver à se lever le matin sans boule au ventre ou encore à s’endormir paisiblement ne fonctionne plus. On va voir un psy par conséquent lorsqu’on a besoin d’aide.

un psychologue n'est pas synonyme de folie

Quel que soit le spécialiste que l’on rencontre on dit toujours que le premier pas vers la guérison est de reconnaître que l’on a un problème. En psychothérapie on fait plutôt référence à un motif de consultation. Ce dernier peut-être de l’anxiété, une dépression, du stress, un deuil, une rupture douloureuse, un divorce, des difficultés scolaires, sexuelles, relationnelles, professionnelles mais aussi des troubles psychotiques, une recherche d’orientation et j’en passe. Il s’agit donc, avec l’aide d’un professionnel, de (re) mobiliser nos ressources afin de nous épanouir, atteindre nos objectifs, résoudre un problème, de se sentir mieux dans notre peau et dans notre vie.

Le but de la thérapie est de donner du sens afin de dénouer ensemble les nœuds qui vous pèsent

La psychothérapie est un temps et un espace qui sont proposés par le psychologue afin de pouvoir se pencher ensemble sur les difficultés de celui qui le consulte à raison d’une fois par semaine ou deux fois par mois. La liberté y est la seule réelle contrainte car c’est un lieu où tout est dicible, les thèmes abordés sont ceux que vous apportez, le travail se fait au rythme de celui qui consulte. Bien entendu, les techniques et outils utilisés par le psychologue sont choisis pour leur pertinence au vue des objectifs à atteindre. L’écoute que l’on retrouve lors de ces séances n’est donc aucunement de la simple courtoisie ou comparable à celle que l’on peut trouver auprès de ses proches. En effet, parce qu’il s’agit là d’engager un processus de changement ; changement qui demande du temps, ce n’est donc pas un remède miracle instantané.

Tout comme le début d’une psychothérapie est pensé et verbalisé ; la fin de cette dernière l’est tout autant. Bien entendu, cela peut venir de vous comme cela peut venir du psy qui reçoit. La coutume est donc après que le souhait soit signifié de mettre fin à la thérapie de prendre un ultime rendez-vous pour en parler et acter la décision. Il est également possible de consulter ponctuellement pendant quelques mois avant l’arrêt définitif de la thérapie.

N'hésitez jamais à poser vos questions, elles sont importantes

Il ne faut jamais hésiter à poser des questions au professionnel qui vous reçoit, plus particulièrement lors du premier entretien. Cela vous permettra d’abaisser quelque peu votre niveau d’anxiété quant à cette démarche importante qui demande du courage mais vous aidera aussi à bien choisir le psy qui vous convient.